Le baptême
Open Panel

LE BAPTEME D’EAU EST CE UNE NECESSITE 

 

Nous ouvrirons nos Bibles et nous ferons une lecture dans Mat.3 : 13/17. Les questions que je vais poser ce matin et auxquelles je vais essayer de répondre sont :

 

 

1° Le baptême est-ce une nécessité ?

 

 

2° Mais quel genre de baptême doit-on prendre ?

 

Tout d’abord, par rapport à ce texte que nous venons de lire, nous voyons que Jésus de Nazareth, le Messie a été baptisé, c’est un premier point, puis le baptême nous est ordonné en tant que marque extérieure de notre repentir et de notre désir d’abandonner complètement notre vie au Seigneur, esprit, âme et corps ; nous ne faisons pas de distinction dans ce cas car c’est toute notre vie que nous déposons à Ses pieds.

 

 Le baptême montre que nous sommes disposés à ensevelir notre « moi », notre « égo » ancien, dans les eaux de ce baptistère. C’est un symbole évidemment, le baptême ne sauve pas, l’eau, elle-même, ne fait pas de nous des êtres nés de nouveau, il faut déjà avoir fait une première expérience intérieure avec le Seigneur avant de décider de se faire baptiser, mais je crois que le baptême est une démonstration extérieure d’une prise de position intérieure à l’égard du Seigneur Jésus.

 

Jésus n’a jamais péché, contrairement à nous ! Il n’avait pas besoin d’être baptisé en tant que pécheur repentant, mais seulement parce que 1 Pierre 2/21 nous le dit : « C’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Sa trace ».

 

Dans certains milieux chrétiens, évangéliques, je ne parle pas de sectes, plusieurs ont pensé qu’il n’était pas absolument nécessaire de se faire baptiser, que c’était très facultatif et qu’on pouvait l’envisager, chacun pour sa part d’une façon tout à fait aléatoire, c’est peut-être bien ou moins bien et ainsi certains n’ont jamais osé le prendre.

 

Le baptême de Jésus est donc un exemple donné à tous les vrais chrétiens, à tous ceux qui désirent sincèrement suivre le Seigneur Jésus dans Ses traces.

 

Dans ce passage, je vous demande de bien le remarquer, il est écrit ceci, Jésus a dit à Jean-Baptiste, Mat.3/15 « Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne Lui résista plus. ». Donc, déjà le baptême est une question de justesse ; on accomplit quelque chose qui est juste en se faisant baptiser, car Jésus est passé par là alors qu’Il n’avait pas du tout péché. Jean-Baptiste a reconnu le fait que Jésus n’avait pas besoin d’être baptisé, mais que c’était plutôt lui qui aurait eu besoin du baptême. Jésus nous donne donc un exemple à suivre.

 

Après la tentation de Jésus dans le désert, Mat.4 : 17 nous dit « Il commença à prêcher, et à dire : Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche. » Je voudrais mettre l’accent justement sur cette notion de repentance qui est plutôt laissée pour compte aujourd’hui dans les milieux chrétiens même évangéliques.

 

Je crois qu’elle est primordiale pour que nous n’ayons pas ensuite à traîner de véritables boulets dans nos églises. Si quelqu’un n’a jamais expérimenté la repentance avant de passer par les eaux du baptême, il n’a pas réellement compris ce qu’est la vie chrétienne.

 

 Tout commence par la repentance. J’ai été étonné en son temps dans la lecture des Actes des Apôtres par le fait que l’apôtre Pierre commence par : Repentez-vous et croyez. Dans ma petite logique, j’aurai dit : Croyez et repentez-vous, mais Pierre demande aux gens de se repentir d’abord et de croire ensuite.

 

 Je pense et je suis persuadé que la bonne marche, ce qui est juste, comme le disait ce verset de Matthieu, c’est justement de commencer par se repentir de sa vie passée et ensuite de s’avancer vers un chemin qui est celui du baptême.

 

Le message de Jésus-Christ était celui de la repentance. Il entendait vraiment ce qu’Il disait. Il voulait dire : se repentir réellement et non pas simplement éprouver un bouleversement ou un trouble d’ordre émotionnel, ce n’est pas mauvais, je ne critique pas du tout le monde émotionnel mais la repentance est quelque chose de réel, de bien précis ou on confesse devant le Seigneur les péchés dont on est conscient et ceux qu’on ignore, on dit : « Seigneur, tu les prends aussi ».

 

 Paul, sous l’inspiration divine, écrit aux Corinthiens, 2 Cor.7/10 « En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. »

 

L’exemple que je vais prendre est le mien, de cette façon je ne pense à personne de particulier. Quand j’ai rencontré le Seigneur, à l’âge de 20 ans, j’avais un tel lot de péchés, je les ai confessés ; mais ce qui m’a le plus touché au fond de mon être, le plus grand point, ce fut que Dieu m’aimait malgré ce que j’étais à l’époque et le second point c’est qu’Il était capable de pardonner toute cette kyrielle de péchés, de choses graves parfois et malgré cela Il m’aimait.

 

 Ces pensées m’ont toujours bouleversé de savoir que Dieu m’aimait en Jésus-Christ avant que je Le connaisse, alors que je haïssais même la pensée d’un Dieu, j’étais athée.

 

Se repentir, c’est confesser autant que faire ce peut, tous les péchés connus dans notre tête, notre petit ordinateur, les confesser un par un et éprouver une réelle tristesse d’avoir nous-mêmes, chacun pour notre part, crucifié Jésus-Christ.

 

Quand on l’a compris, quand on a vécu cette expérience-là, je reste persuadé qu’on n’a plus du tout envie ensuite de pécher volontairement.

 

Je sais que l’on bronche de diverses manières, un des apôtres le dit, mais on ne le fera plus de façon quasi-volontaire, c’est plutôt inconsciemment.

 

Quand on est passé par une réelle repentance, on n’a plus du tout envie de recommencer les péchés que nous avons commis auparavant. Il existe une « tristesse de ce monde » qui est purement humaine et physique ; elle est émotionnelle, mais elle produit la mort, alors qu’une repentance devant le Seigneur va produire la vie.

 

On se sent tellement dégagé, léger quand on s’est repenti de toute sa vie passée. Que doit-on conclure ? Connaissez-vous la différence entre la simple émotion et le chagrin divin qui mène au vrai repentir ? Je vous le souhaite.

 

Dans Sa parabole au sujet de la brebis perdue et des 99 autres, Jésus a déclaré, Luc 15/7 « De même, Je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance » Jésus a donné cet exemple pour montrer combien il est rare qu’une personne aille jusqu’au bout de la repentance.

 

Parfois on escamote cette étape de la vie chrétienne qui commence et parfois même quand on est chrétien de longue date, on risque aussi d’escamoter la repentance en se disant : on a tellement l’habitude des choses que cela devient une seconde nature, mais elle est autant pour les anciens chrétiens que pour les jeunes chrétiens.

 

Je crois que lorsque nous sommes convaincus que nous avons besoin de nous repentir il ne faut pas hésiter un seul instant à nous mettre à genoux devant le Seigneur et Lui demander pardon pour le mal ou le péché commis, cela peut arriver.

 

Un seul baptême : Prêchant le jour de la Pentecôte, Pierre a dit, Actes 2/38 « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit ».

 

 On Le reçoit, on ne Le fabrique pas, on ne L’invente pas ; c’est Dieu qui Le donne, mais quand il y a d’abord repentance et ensuite engagement avec le Seigneur. Je ne pense pas que l’on puisse recevoir un réel baptême du Saint-Esprit si on conserve au fond de son cœur, à l’intérieur de son être le moindre péché connu.

 

Par la suite, il dira encore Actes 3/19 « Repentez-vous donc et convertissez-vous, - C’est toujours repentance et conversion, repentance et foi – afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur ».

 

A ce moment-là, beaucoup furent profondément convaincus à la suite des miracles fantastiques qu’ils virent, et du fait extraordinaire que constitua la résurrection de Jésus-Christ. Actes 2/41 nous dit « Ceux qui acceptèrent sa parole, furent baptisés, et en ce jour-là le nombre des disciples s’augmenta d’environ de 3000 âmes ». Vous imaginez : 3000 âmes d’un seul coup qui se tournent vers Jésus-Christ ce devait être fantastique à voir.

 

 Notez que la première chose qu’ils vont faire après avoir éprouvé ce vrai repentir fut d’être baptisés, donc, nous voyons bien par tous ces passages que le baptême est une nécessité vitale, il ne sauve pas, nous sommes bien d’accord, néanmoins c’est la marche normale que nous devons suivre parce que tout simplement le Seigneur Jésus est passé par là, alors qu’Il n’avait pas besoin de le faire.

 

L’apôtre Paul, écrivant aux Ephésiens dit : Eph.4/4-5 «Il y a un seul Corps et un seul Esprit, comme vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême »

 

Vous me direz : « Non, il y a au moins deux baptêmes, car il est fait mention de la doctrine des baptêmes ». Oui, c’est dans Héb.6/1-2 « C’est pourquoi, laissant les éléments de la Parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes… de la foi en Dieu, de la doctrines des baptêmes… ». Mais justement quand on met en opposition ce passage : un seul baptême et celui de la doctrine des baptêmes, on se dit qu’il y a une contradiction.

 

 Non, il n’y en a pas : il y a un seul baptême d’eau et il y a aussi un seul baptême du Saint-Esprit, cela fait deux baptêmes : un baptême d’eau et un baptême du Saint-Esprit. On ne peut recevoir de façon réelle le baptême du Saint-Esprit que si on s’est engagé dans la voie du baptême d’eau avec une repentance réelle et sincère.

 

Donc, notez-le bien, il n’y a qu’un seul baptême qui soit réellement valable, autorisé et juste selon la Parole de Dieu qui est divinement inspirée. Il n’y a pas deux ou trois façons ou méthodes ou manières d’administrer le baptême, chacune d’elle étant aussi acceptable que l’autre.

 

Non, pas du tout ! Dieu n’a pas donné toute latitude aux hommes pour inventer une forme quelconque de rite religieux en y attachant seulement le nom du Christ, et en l’appelant du nom de coutume chrétienne, je regrette, ce que Dieu nous permet de décider, c’est non pas quelle sera notre méthode ou notre façon de L’adorer ou de Le servir, mais si nous obéirons à la seule manière que Lui, le Créateur, a mise à notre disposition.

 

 Il faut que nous nous mettions au diapason de ce que Dieu dit et non pas essayer de mettre la pensée divine au diapason de ce que nous croyons ou imaginons, c’est tout à fait différent. Il ne faut pas se servir de la Bible comme prétexte pour étayer ce que nous pensons ou croyons mais notre pensée, notre façon de vivre et d’être, doivent être mises au diapason avec la Bible, mais jamais l’inverse.

 

Ce qu’est le baptême : Que faut-il entendre par ce terme ?


Nous allons rejoindre des notions bien connues mais dont plusieurs ne connaissent pas bien. Le mot grec « Baptizo » signifie « immerger », « ensevelir », « plonger dans ». Ce mot ne peut à aucun moment signifier autre chose qu’« immerger complètement dans l’eau ». C’est donc un pléonasme que de dire prendre le baptême par immersion, qui dit baptême dit : immersion, selon l’étymologie du terme. Reprenons à nouveau l’exemple qui se trouve dans Mat.3/13-17.

 

Jésus est venu trouver Jean-Baptiste sur le bord de la rivière du Jourdain ; si vous allez en été celui-ci est à sec à certains endroits, en d’autres temps, il déborde. Si Jésus avait voulu autoriser l’aspersion ou l’ondoiement au moyen d’eau déversée sur la tête de quelqu’un, pourquoi alors aurait-il parcouru tout ce chemin pour se rendre sur les bords du Jourdain ?

 

Remarquez ce que dit le verset 16 « Dès que Jésus eut été baptisé, Il sortit de l’eau ». Pour sortir de l’eau, il faut y être entré. Jésus n’a jamais été baptisé avec une coquille Saint-Jacques. Que faisait donc Jésus dans l’eau si la façon ou la méthode qu’Il avait l’intention d’autoriser avait été celle qui consiste à ondoyer ou à asperger ?

 

Notez maintenant ce que dit Marc : 1/9-10 « En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée et Il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Au moment où Il sortit de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir, et l’Esprit descendre sur Lui comme une colombe ».

 

 Remarquez que le baptême des croyants repentants demandait beaucoup d’eau et non pas simplement le contenu d’une coquille Saint-Jacques ou d’une soucoupe. Jean 3/22 dit « Après cela, Jésus accompagné de Ses disciples se rendit dans la terre de Judée ; et là Il demeurait avec eux, et Il baptisait ».

 

Donc Jésus baptisait et Ses disciples aussi. Jean 4/2 déclare nettement « Toutefois Jésus ne baptisait pas Lui-même, mais c’était Ses disciples ». Donc, Jésus ne baptisait pas toujours mais Ses disciples agissaient en Son Nom de la même manière, par immersion. Jean 3/23 nous dit : « Jean-Baptiste baptisait aussi à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait beaucoup d’eau ; et on y venait pour être baptisé ».

 

 S’il avait eu besoin qu’un peu d’eau pour baptiser par aspersion, il n’aurait pas recherché une rivière où il y avait beaucoup d’eau. Comme c’est clair ! Jean-Baptiste se rendait à cet endroit déterminé car on disposait de beaucoup d’eau pour les baptêmes.

 

Le baptême est donc une immersion totale dans l’eau, en tant que signe de l’ensevelissement de notre « égo », de notre « moi » ; autrement dit, quand nos futurs baptisés vont passer par ce baptistère, symboliquement ils vont laisser leurs vies passées au fond de celui-ci, c’est comme une sorte de noyade, mais n’ayez pas peur, cela ira très vite, je ne vais pas vous noyer et vous serez à nouveau debout face à l’avenir, à Jésus-Christ, c’est une sorte de résurrection qui s’annonce au moyen de laquelle vous vivrez une page toute neuve, toute blanche, une vie complètement nouvelle, les choses anciennes sont passées et toutes choses sont réellement devenues nouvelles.

 

Complet ensevelissement : Avez-vous déjà vu un enterrement où l’on ait laissé un cadavre sur le sol, et au cours duquel on ait jeté quelques poignées de terre sur la tête du mort ? Non, bien sûr, ceci serait absolument impensable et contraire à toutes les lois d’hygiène et de bon sens !

 

 Paul explique cela dans Rom.6/3-4 « Ignorez-vous, dit-il, que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en Sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec Lui, par le baptême en Sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. ».

 

 La vie que nous avons commencée les uns après les autres dans le temps et dans l’espace en tant que chrétiens est une vie complètement révolutionnaire on peut bien le dire et j’aime à l’attester, je n’échangerai pas une minute de ma vie présente avec des dizaines d’années de ma jeunesse avant de connaître le Seigneur. Je me suis converti à l’âge de 20 ans et je bénis Dieu de L’avoir connu à cet âge-là.

 

C’est magnifique de commencer la vie chrétienne tout jeune ; on a des jeunes qui vont être baptisés cet après-midi, bénis soit le Seigneur pour ces jeunes et pour les autres aussi plus anciens ; mais quand on commence la vie chrétienne dans un esprit biblique, il y a une foule de choses que l’on évite et au-travers desquelles on peut passer la tête haute sans avoir à rougir ensuite.

 

Le baptême symbolise donc l’ensevelissement. Si quelqu’un éprouve un vrai repentir, il donne littéralement sa propre personne, sa vie à Dieu. Il se considère comme mort en ce qui concerne le péché, mais comme vivant par et pour Dieu en Jésus-Christ (1 Jn.3/4), (Rom.6/11-12), (Rom.3/23). Jésus, le Messie est mort à notre place. Le baptême symbolise donc la mort de notre « vieil homme », ce que nous étions avant de connaître Jésus-Christ, en étant enseveli sous l’eau du baptistère.

 

Rom.6/5-6 dit « En effet, si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, nous le serons aussi par la conformité à Sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ».

 

Ne pensez pas à une mauvaise interprétation que vous allez être détruit, non, au contraire, c’est Satan qui détruit l’être humain sous quelque forme que ce soit, mais par contre Jésus est un bâtisseur, un reconstructeur, Il va nous prendre tels que nous sommes, peu importe notre âge, pour nous rebâtir intérieurement et parfois aussi complètement, c’est une réelle résurrection par laquelle nous passons.

 

 Je bénis Dieu car nous savons que nous Lui appartenons, corps, âme et esprit, de façon magnifique et si notre homme extérieur se décrépit, notre être intérieur se renouvelle, nous savons que nous sommes des êtres fragiles, nous nous sentons tout petits, mais nous pouvons crier au Seigneur : « Viens à mon secours ! » et Il vient.

 

Dieu requiert néanmoins notre obéissance ; Il exige que nous suivions Son exemple et Son ordre, à savoir la crucifixion et l’ensevelissement de l’ancien « moi », le « vieil homme » en étant immergé dans une sorte de « tombe » liquide, et ressorti immédiatement, comme lors d’une résurrection, afin que cet homme nouveau vive d’une façon entièrement différente.

 

 Un passage biblique nous le rappelle, on a soif d’autres aspirations quand on est devenu enfant de Dieu ; ce que vous aimiez avant, je le dis pour ceux qui vont être baptisés, vous allez le haïr, non pas les gens mais des péchés que vous aimiez commettre et ensuite vous allez vous ouvrir à des choses que vous ne connaissiez pas encore.

 

 La vie de l’Esprit n’est pas une vie, ni une vue utopique, elle est quelque chose de très pratique, de très sensé, très équilibré, dans laquelle il y a un sentiment de joie même quand les choses vont parfois très mal.

 

 Le choc n’est pas subi de la même manière que si vous ne connaissiez pas le Seigneur ; il y a au milieu de toutes les vicissitudes de la vie quelque chose qui fait que vous allez surnager, il y a une espérance qui ne trompe pas ; on se dit que malgré tout, tout n’est pas fini, quelque chose continue, la vie se poursuit non seulement ici-bas, mais de l’autre côté aussi, il y a l’espérance du revoir, et une foule de choses que nous ne savions pas au préalable et que nous allons découvrir maintenant que nous appartenons au Seigneur.

 

Quand je parle du sourire de Dieu, je veux dire qu’au travers de tous nos maux qui peuvent nous assaillir on rebondit quand même en direction de Dieu, on ne reste pas écrasé sous le poids supputé des années et aussi des difficultés rencontrées.

 

C’est la « seule méthode » de baptême qui soit indiquée dans la Bible en quelque endroit que ce soit. Toute autre méthode ou toute autre « mode » conçue par l’homme est absolument contraire à la Parole de Dieu et n’est pas valable. Il doit sûrement être pour Dieu un affreux travestissement de la vérité que de voir transformer en une véritable parodie un événement aussi profondément personnel et absolument sérieux que le baptême d’un pécheur.

 

Etant donné que le baptême est un signe extérieur de repentir complet, et du fait que l’on est disposé à ensevelir le « vieil homme », il ne devrait jamais être administré aux petits enfants, pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas eu le loisir de comprendre ce qu’est le péché et d’accepter librement Jésus comme leur Sauveur quand ils ont de 6 mois à 2 ans il y a tout un processus qui leur échappe, c’est pour cela qu’il doit être administré à des gens complètement conscients de ce qu’ils font.

 

Par exemple connaître l’église, il faut savoir où ils entrent, comment elle est gérée, comment on y vit ; la communauté représente une vie d’ensemble. A Dieppe les galets sont ronds, pourquoi car ils se sont frottés les uns les autres. Dieu sait arrondir nos angles, nos aspérités de caractère et Il a Ses moyens pour le faire.

 

Le baptême représente le rejet de la vie de péché. Il ne constitue pas une « formule magique » quelconque permettant de vous mettre dans « les bonnes grâces » de Dieu. Le baptême doit avoir lieu en tant que résultat d’un repentir complet et total à l’égard de Dieu et de foi entière dans le sang de Jésus-Christ. Seul un esprit mûr, vraiment capable de « calculer la dépense » doit envisager le baptême mais non des enfants.

 

 Le pédobaptisme : le baptême des enfants, essaye de tordre un peu l’Ecriture pour le justifier, mais dans le Nouveau Testament nous ne voyons aucun baptême de jeunes enfants, car ils sont incapables de s’autodéterminer en faveur de Dieu, mais seuls des hommes mûrs capables de calculer la dépense.

 

Permettez-moi encore de le dire : la vie chrétienne n’est pas un tapis de roses, ce n’est pas seulement : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé et tu verras après tout ira bien ».

 

 Quand on a l’habitude d’être bercé dans cet esprit-là, dès que les premiers chocs arrivent de l’extérieur ou de l’intérieur, on est les bras ballants, on pense que Dieu ne nous aime plus, qu’Il nous abandonne, non, il faut s’attacher au Seigneur pour le meilleur et le pire et même quand le pire arrive, le Seigneur nous tend une main secourable, car Il nous aime en Jésus-Christ.

 

 Il est dit qu’aucun d’entre nous ne sera déçu ni confus. Il n’arrive jamais trop tard, Il arrive toujours à point nommé à notre secours.

 

Je terminerai par une série de questions auxquelles vous répondrez chacun pour votre part :

 


1. Vous êtes-vous réellement repentis avant votre baptême même s’il a eu lieu depuis longtemps ?

 

2. Avez-vous su de quoi vous deviez vous repentir ?

 

3. Etes-vous assez dégoûté de vous-mêmes, de votre nature, de votre personnalité, de vos habitudes,
de votre manière de vous exprimer pour vous tourner vers le Seigneur ensuite ?

 

4. La repentance est-elle pour vous une simple émotion passagère ou est-elle très profonde, et réelle ?

 

5. Avez-vous compris que vous devez complètement céder à Dieu et à Sa Parole ?

 

6. Avez-vous compris que vous avez été ensevelis et qu’un nouvel homme allait ressortir de l’eau ?

 


7. Avez-vous « calculé la dépense » ? C’est avant qu’il faut calculer.

 

Rappelez-vous que la croyance sans l’obéissance ne suffira pas à vous faire entrer dans le Royaume de Dieu. Qu’en est-il de votre propre cas ? Dieu le sait et vous aussi. Je pense que si vous avez le désir d’obéir au Seigneur aujourd’hui, vous qui allez prendre le baptême tout à l’heure, vous ne serez ni déçus ni confus. Des centaines ici vous ont précédés et peuvent vous dire combien le Seigneur les a secourus en temps opportun.

 

Maintenant nous allons prier pour ceux qui vont prendre le baptême, pour qu’ils calculent bien la dépense avant de s’engager avec le Seigneur, et qu’ils soient passés par une vraie repentance, je sais que c’est chose faite, mais c’était bon de le rappeler. Si nous ne sommes pas passés par cette vraie repentance, c’est le moment de le faire, même si nous sommes des chrétiens, avérés. La repentance est pour tous, pour les tous jeunes, et même pour les plus anciens.

AMEN